Apres Souillac, Pinsac, Alvignac, nous arrivons à Echourgnac. Avec tous ces noms de villes en AC on s’y perd quand on n’est pas du pays !!

 Ici, le silence et le respect sont de mise, nous sommes au sein de l’abbaye d’Echourgnac où est fabriquée la fameuse trappe à la noix. Nous n’avons pas pu percer les secrets de ce petit fromage. La fromagerie est fermée aux visites. Nous avons tout juste appris que l’abbaye fabrique désormais un fromage de chèvre et un de brebis quand jusqu’alors le lait transformé n’était que de vache. Nous repartons un peu déçus que l’abbaye garde tous ses mystères.

 Nous y voilà, Le Lot. Mon coeur bat plus fort, je suis heureuse de revenir. Nous allons voir mes anciens patrons à Souillac. J’y ai passé presque 2 ans, de très bons souvenirs !!! Le Rocamadour, le petit fromage qui rend chèvre. Le slogan du syndicat, si si , allez sur le site et passez votre souris sur la chèvre en haut à gauche : elle va chanter pour vous  Nous visitons la fromagerie (comme si je ne la connaissais pas hihihi). C’est le seul fromage de chèvre qui est moulé après un pré-égouttage du caillé de 24h. Cette technique lui donne son crémeux incomparable.

Le lendemain, nous sommes allés visiter les fermiers du rocamadour à Alvignac. Une autre dimension par rapport à la veille. Il travaille le lait de plusieurs producteurs donc ils ont une structure assez grande. Merci à Sébastien pour la visite.

Koyabeille, après une absence prolongé du au renouvellement de sa garde-robe, est de retour.

  En ce lundi matin, nous avons rendez-vous en plein cœur du limousin pour admirer la fabrication d’un fromage atypique pour la région. Un couple de hollandais est venu s’établir ici en emportant les secrets de leur spécialité fromagère, le gouda. Une bonne petite découverte sur cette fabrication et surtout sur l’affinage qui nous était jusqu’alors inconnu.

 Spécialement arrivés à Rochefort, nous avons un but précis en ce jeudi matin de marché. Trouver un fromage qui n’existe que dans cette ville, qui se mange frais du jour ou le lendemain, et dont la particularité est d’être présenté dans du jonc. Je vous mets au défi de connaître ce petit fromage, il s’agit de la jonchée. Apres un premier tour marché … pas de producteur en vue, nous allons donc voir « la p’tite souris » pour qu’elle nous dévoile tous ses secrets. Et nous voila avec notre trésor !! Ici, on la consomme plutôt comme dessert avec de la confiture de fruits rouges, du sucre ou de la crème pour les plus téméraires. Mais d’après la fromagère, la meilleure façon c’est avec un peu de cognac légèrement chauffé sucré puis flambé !

                             voici la fameuse jonchée

 Sur la route nous croisons désormais ces fameux panneaux :

 A Celles sur Belle, après notre fameuse visite touristique, nous croisons la route d’une fromagère qui vend sur le petit marché de la place du village. A peine une dizaine de stands pour un marché discret. Après présentations et quelques échanges, elle nous propose de la suivre à la fin de son marché, chez une productrice !!

 Avec plaisir, vive les découvertes surprises !! Nous repartons donc avec notre guide vers la ferme de Feu. Petite exploitation à taille humaine : 50 chèvres. Nous avons eu un très bel échange avec l’exploitante.

 Désormais, nous nous dirigeons vers la fromagerie Paul Georgelet qui à quant à lui 450 chèvres. En une journée nous avons une vue d’ensemble sur les différents élevages qui peuvent exister. Chacun y a sa place : la petite structure pour la production locale et la plus grande qui permet aux gens hors de cette région de pouvoir découvrir de très bons produits. Stéphane nous a accueillis et fait visiter la fromagerie. Les fromages produits ici sont de très bonne qualité. La maîtrise de l’atelier et les secrets du fromager en font des fromages à grand plaisir gustatif. Nous avons même pu assister à la traite.